Un choum me sort de mon snity, j'ai trop snadouté... J'ai les glazzes qui collent... et mal aux tiffures... Mon gulliver est tout embrouillé... Encore une nuit d'hyper-violence avec mes drougs, passée à craster des magasins, à tolchoquer des vieux, à faire du dehors-dedans ça-va-ça-vient aux filles !

Mon brouko gargouille, j'ai les tripouilles qui crient famine et les zoobies du fond qui baignent encore !... Je chausse mes touflasques et descend à la cuisine me préparer une bonne chascha de tché. Et une bonne vieille symphonie de Ludvig Van pour me réveiller !

Tandis que la 5ème commence, Ô magistrale oeuvre, j'étale la conficonfioote sur une grosse tranche de kleb.
 
Le matin, c'est mécanique, il me faut :
 
du jus d'orange

et un eggiweg sur le plat (mais uniquement l'orange)
 
Peu à peu, des images précises reviennent à mon rassoudok...
 
Mes drougs et moi, on était parti à Saint-Dunkergrad chercher la bitva pendant le carnaval ! Pour nous fondre dans la masse, nous avions loué des koshtooms.
 
 
Pour prendre des forces, un arrêt à la friterie s'imposa.
 

A court de synthémesc, la manque de drogue se faisait sentir. Assoifés, nous voulions de l'orange bleue, la dernière boisson hallucinogène à la mode !!!
Un tchevollek déguisé en fille essaya de nous refourguer une baddiwad bière à gobeloter... Je lui fracassai son gulliver et le laissa baigner dans son krovi...
 
 
Impossible de trouver du bon glou à Saint-Dunkergrad ! Après avoir bien braillé et défoncé quelques groupas, nous repartions à Lillopov pour faire un tour à La Capsule, spécialiste en boissons houblonnées hallucinogènes !
 

Oh ça, on a bien gobeloter à La Capsule, on s'en envoyé quelques unes dans le cluve !
A court de tilt, on rentra à la domie en état de manque sérieux, sans avoir trouvé l'orange bleue !...

Et c'est là que revint à mon rassoudok que j'avais koupté de quoi remplacer allègrement l'orange bleue et la synthémesc !

Tchoudessny !
Karacho !
Je sautais de radostie en débouchant cette merveille !


 
Un Altenberg de Bergheim 2005 du Domaine Marcel Deiss !!!


Mes drougs et moi, on l'a bien gobelotée !

Notes de l'auteur :

Alors que je m'attendais à un vin sec, je découvrir un vin avec du sakar résiduel, fruit d'un millésime chaud sur ce sublime terroir classé en Grand Cru (complanté avec tous les cépages alsaciens). Au nez, le riesling et ses notes pétrolées dominaient, tandis que des arômes d'agrumes (clémentine, citron) s'élevaient, majesteuses, à l'aération. En rote, l'équilibre sucre/acidité était parfait, ça gobelotait joyeusement, ça fretillait sur la yachzik !